Archive pour la catégorie ‘Points de vue et réflexions’

Le livre “Gagner en impact” en librairie !

Mardi 14 décembre 2010

Vous êtes nombreux à attendre depuis plusieurs mois la publication du livre « Gagner en impact, Les clés du charisme, du leadership et de l’influence » aux Editions d’Organisation. Il est enfin disponible et vous pouvez l’acheter en ligne ici ou dans toutes les bonnes librairies à partir du 2 décembre (Fnac, etc.)

Ce livre aborde le thème du développement de son impact et son leadership :

  • Comment donner envie à ses collaborateurs et les mobiliser ?
  • Comment influencer positivement les autres ?
  • Comment renforcer son impact et son aisance relationnelle ?

Cet ouvrage est destiné à tous ceux qui ont des fonctions d’encadrement et qui se posent la question du leadership et du charisme. Au-delà des recettes et des techniques, l’auteure donne des clés d’entrée concrètes et utilisables immédiatement pour renforcer son impact auprès de ses collaborateurs grâce à une nouvelle approche développée autour d’un modèle revisité. Pour plus d’informations sur la méthode, cliquez ici.

Soi et les autres…épisode 3

Mercredi 29 septembre 2010

Communiquer, “c’est tenter de rendre l’autre prédictible”. (Malarewicz ). Chacun cherche à amener l’autre sur son propre territoire, sur ses propres croyances, sur ses propres certitudes. En ce sens, et à fortiori dans un contexte professionnel, toute communication vise à introduire un changement chez l’autre. Il n’est pas de communication sans manipulation au sens positif du terme. Communiquer, donc manipuler, c’est faire en sorte que l’interlocuteur accepte de prendre une position, d’adopter un point de vue, d’aller vers une décision. Communiquer, c’est donc tenter d’amener l’autre vers un changement qu’il ne pensait pas possible ou souhaitable ou accessible. Etre manipulé peut donc être tout à fait constructif, enrichissant et même source de plaisir.

La communication se fait dans une interaction, elle se constitue dans une boucle qui relie au moins deux interlocuteurs qui s’échangent des informations. Je redonnerai ici la belle définition de Gregory Bateson  : une information est une différence qui crée d’autres différences. Sinon, il s’agit d’un bruit qui peut être néanmoins utile car il maintient le lien (« parler pour ne rien dire »).

Dans le monde de l’entreprise, la relation et la communication sont majeures car tous ces systèmes sont interdépendants. Nombre d’entreprises ont inscrit haut et fort dans leurs valeurs « travailler ensemble ». Comme s’il était possible aujourd’hui de travailler tout seul ! Peut-être est-ce une manière de défier cette sorte d’individualisme qui a pénétré les entreprises, à force d’individualisation du travail, de parts variables à géométrie variable et de concurrence interne exacerbée.

Ainsi, « travailler ensemble », tente-t-il de pallier aux paradoxes de l’entreprise qui demande tantôt un alignement passif aux décisions prises par les têtes tantôt une participation active de chacun, ce qui ne rend pas claire la limite. Tout cela rendu compliqué par les contraintes de temps. Or, une entreprise est un système dans lequel les relations et interactions entre les membres sont tout aussi importantes que les attitudes de chacun. Pour autant, l’entreprise n’est pas une somme d’individus indépendants, mais un tout qui se veut, doit se montrer et être cohérent, car c’est son essence.

Comme il est difficile de travailler ensemble tout seul, c’est ensemble précisément, dans une unité, une confiance mutuelle que l’esprit d’équipe peut se développer chez chacun. Le groupe et ses caractéristiques modifient toujours, en plus ou en moins, les qualités de l’individu.

On peut  identifier des traits communs nécessaires pour travailler ensemble : la capacité à subordonner les préférences, opinions, options individuelles au bien commun du tout, la capacité à rechercher la « synergie » des compétences et des qualités avant la valorisation individuelle. Cela présuppose la reconnaissance d’un but commun, d’une motivation liée à la collaboration de tous les membres, l’acceptation de la répartition des rôles, l’acceptation de la mise en commun des fonctions d’une coordination des tâches par une autorité. Travailler ensemble repose sur une confiance mutuelle fondée sur un respect des règles communes.

S’il est clair que l’union fait la force au sein même de l’entreprise, et que depuis quelques années fleurissent « team building » et autres séminaires de groupe pour tenter de rendre conciliables des intérêts personnels avec un intérêt collectif, cette évolution clanique tend parfois à définir le monde extérieur de l’entreprise, concurrents, fournisseurs, partenaires, comme des ennemis où chaque négociation est bâtie sur le rapport de force.

Or s’entre-tuer n’est pas forcément le seul moyen de lutter contre la concurrence. Il existe dans la nature de nombreux exemples de coopération inter-espèces, encore appelée mutualisation. Pour assurer la dissémination de leur pollen, certaines fleurs s’appuient ainsi des insectes dits « pollinisateurs », qui, en contrepartie, peuvent se nourrir de leur nectar. De même, le buffle supporte sans sourciller la présence d’un oiseau dit pique-bœuf sur son dos. Quelles que soient les espèces concernées, cette relation est bâtie sur la notion de gagnant-gagnant : tu m’aides à me reproduire-je t’aide à te nourrir ; tu me laisses sur ton dos – je te débarrasse de tes parasites. Alors que le mutualisme est connu en biologie depuis le début du XXè siècle, cela ne fait qu’une vingtaine d’années que l’on découvre cette idée dans l’entreprise. Il reste que le chemin n’est est à qu’à ses débuts. Comme l’explique Manfred Mack  dans ces derniers ouvrages, en prenant la co-évolution dans un sens légèrement différent de celui qui est déjà à l’œuvre, « co-évoluer signifie progresser ensemble , échanger ouvertement, donner aux autres et à l’ensemble, sachant qu’il y aura un « retour » positif un jour ou l’autre. Ce comportement repose sur la confiance réciproque qui permet d’acquérir le sens de l’appartenance à quelque chose de plus grand que soi. Ce n’est donc pas par la compétition mais bien plus par la co-évolution que l’on parvient à progresser dans un monde complexe »

Les exemples d’entreprises qu’il décrit dans son livre montrent qu’il est possible de faire autrement. Pour cela, il convient d’élargir sa perspective concernant ce qu’est la valeur. De considérer qu’elle est synonyme « d’effet bénéfique » à différents niveaux, aussi bien financier que non financier, quantitatif que qualitatif, matériel qu’immatériel, dans le résultat « final » que dans les résultats intermédiaires. Ainsi, on en vient à s’intéresser, dans le système entreprise, aux interactions dynamiques qui engagent l’ensemble des parties prenantes – entreprise, client, équipes multi-disciplinaires, partenaires – dans un processus de co-création de la valeur. Pour cela, il faut, entre les acteurs, un fort degré de proximité, d’intimité, d’échange d’informations, de dialogue créateur, de confiance mutuelle. Il faut aussi se mettre dans une posture qui permet d’avoir la vision globale des choses, pour observer qu’une intervention, même modeste, à un endroit donné du système, peut modifier son fonctionnement de façon décisive et ainsi entraîner une manière d’opérer plus performante (donc plus rentable) de l’ensemble.

Soi et les autres…épisode 2

Jeudi 2 septembre 2010

La connaissance d’autrui n’est pas toujours certaine, mais une communication est possible et elle permet à l’individu d’élargir le champ de son existence en tentant de comprendre l’autre, ce qui demande un effort de dépassement de soi.

Les hommes parlent et communiquent entre eux par le langage mais le dialogue n’est pas seulement transmission d’informations brutes, il est porteur de sens. Ce sens se transmet de manière verbale et non verbale. D’après les recherches d’Albert Mehrabian, le sens des mots intervient pour 7%, l’intonation, la voix pour 38%, les gestes pour 55%. « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… » (Bernard Werber, extrait de l’Encylcopédie relatif et absolu).

Nous connaissons tous le modèles de la communication : pour rappel : modele-de-com

Communiquer : Latin « Communicare » : mettre en commun. Si nous sommes uniques et différents, qu’avons-nous à mettre en commun ? Justement, nos différences. Celles qui nous permettront d’avoir un point de vue nouveau sur les choses.

“L’entreprise ne peut exiger la loyauté de ses salariés : elle doit la mériter”. [ Charles Handy ]

Mardi 22 juin 2010

Soi et les autres…épisode 1

Dimanche 20 juin 2010

L’être humain est seul. Parce qu’il est… UNIQUE.
Unique, la science, la biologie génétique nous l’apprend: chaque être humain (sauf les jumeaux issus du même œuf, les jumeaux monozygotes) a un capital génétique unique. Ce caractère unique de l’individu est confirmé quotidiennement par la psychologie: chaque enfant, né du même père et de la même mère, a une façon de se comporter, de voir, de sentir et ressentir les choses de la vie, une appréhension de son temps et de sa vie totalement unique.

L’être humain est seul, mais il n’existe que dans la relation à l’Autre, que par rapport à l’Autre. Un signe de plus du caractère fondamentalement paradoxal de la vie: plus la structure vivante se complexifie, plus elle n’existe que dans la relation. Cela veut dire que s’il n’y avait pas l’Autre, quel qu’il soit, à côté de nous depuis notre conception, nous ne serions pas ici…

Face à l’autre, deux attitudes négatives sont possibles et constituent en réalité des impasses empêchant d’aboutir à sa connaissance et à sa compréhension, la première consiste à ne prendre en considération que l’extériorité de l’autre pour n’en faire qu’une chose, tandis que la seconde ne tient compte de ma similitude avec autrui pour ne le juger qu’en fonction de mes propres critères. Ce qu’il y a de plus difficile à comprendre en l’autre c’est sa différence. Ainsi, nous comprenons très bien l’autre lorsqu’il réagir comme nous à certaines situations, mais nous avons du mal à comprendre pourquoi il se comporte différemment. L’enfant ne va grandir, mûrir et devenir un adulte autonome, responsable et capable de vivre harmonieusement avec l’Autre, que si les moyens lui en sont donnés très tôt. C’est-à-dire apprendre qui il est, par rapport à sa mère, son père, sa place dans la fratrie, les liens entre les générations, sa place dans la famille en tant que “descendant de” et “individu unique”, apprendre à grandir physiquement et psychologiquement, c’est-à-dire à gérer et canaliser ses pulsions, être responsable, autonome et créateur. Et ce, dans un dialogue permanent. La racine grecque est dia (distinct) et non pas di (deux). Le dialogue est une parole qui passe entre des personnes distinctes et non pas une conversation entre deux personnes. Il n’y a dialogue et donc relation que si nous considérons l’Autre comme radicalement distinct, différent, unique.

Mais alors, si je ne puis comprendre et connaître l’autre en établissant une analogie entre moi et lui quel chemin prendre peut s’offrir à moi pour y parvenir ?
Ne vaut-il pas mieux avant de connaître autrui, tenter de mieux se connaître soi-même, et surtout prendre en considération le rôle joué par autrui dans la connaissance de soi ?
En effet, aurai-je la même perception de mon être sans la présence d’autrui, la conscience de soi serait-elle aussi aigüe dans la solitude ?
En un certain sens, la problématique de la relation à l’autre ne se pense pas en termes de connaissance mais plutôt de reconnaissance. Je vous renvoie ici aux réflexions fondatrices de Sartre (l’Etre et le néant) et de Hegel (Phénoménologie de l’Esprit).

A suivre…

Le sexe du travail…

Mardi 18 mai 2010

Article publié dans L/ONTOP octobre 2009, dans le cadre d’un dossier “Le leadership au masculin existe-t-il? Ne ratez pas le coach”.

Vie professionnelle et questions de genre : peut-on en faire toute une histoire à tous propos ?

A ces débuts, l’observation du travail s’est constituée autour d’un genre neutre : le travailleur. Peu importait que les salariés soient des hommes ou des femmes, « les travaux qui, en France, ont constitué la sociologie du travail autour de Georges Friedmann et de Pierre Naville ont tout simplement ignoré que le travail avait un sexe » (Maruani 2004, page 172)

Le sexe du travail…

A partir des années 60, des sociologues s’intéressent  de près à la situation des femmes dans la société et aux rapports sociaux de sexe. Mais l’étude des relations hommes-femmes reste dans le domaine de la famille, les femmes restant exclues des réflexions sur le travail productif qui ne pouvait être que masculin.

Dans les années 70, les relations de genre sont alors définies comme les mécanismes, particuliers à chaque culture, qui déterminent les fonctions et les responsabilités assignées aux uns et aux autres. Par effet, elles déterminent l’accès aux ressources matérielles et immatérielles telles que le pouvoir.

La question du genre dans l’entreprise se fait jour…

Rosabeth Moss Kanter, chercheur à Harvard, (1977) crée la rupture en introduisant la question du genre dans les organisations. Introduire le genre revient à mettre au jour le fait que les hommes et les femmes ne se voient pas affecter le même travail professionnel, ni les mêmes métiers, ni les mêmes carrières et qu’on ne reconnaît pas les mêmes compétences aux hommes et aux femmes. Les principes neutres de l’organisation taylorienne et bureaucratique sont ainsi en contradiction avec une réalité marquée par le traitement différentiel des sexes.

En France, la recherche se saisit du sujet. La division sexuée du travail s’inscrit dans un rapport de hiérarchie et de domination qui exprime la dévalorisation du  ‘féminin’ par rapport au ‘masculin’. La domination masculine (Bourdieu, 1998), sa prédominance dans la sphère professionnelle, et l’idée de l’imbrication des sphères professionnelles et familiales fait son chemin jusqu’à lever le voile sur un point essentiel : la division du travail et les rapports sociaux de sexe dans la famille contribuent fortement à la production des inégalités professionnelles (Collectif, Le sexe du travail,1984) et, par là même, des qualités qui sont développées dans chacun des genres pour les accomplir.

Les grandes écoles se sont ouvertes aux femmes il y a trente ans environ. L’étude APEC 2005, « Cadres, le temps des femmes », indique que les femmes sont présentes à 49 % dans les écoles de management, à 56% à l’Université, et à 25% dans les écoles d’ingénieurs (chiffres 2003). Malgré le « plafond de verre » (Laufer, Fouquet, 1997), de ‘femmes de’ (commerçant, agriculteur, artisan et patron) ou ‘d’armée de réserve’ (volant de main-d’oeuvre précaire appelée lors de périodes d’expansion économique), elles sont devenues des ‘actives’ (Battagliola, 2000) et accèdent de plus en plus aux professions qualifiées et à l’encadrement.

On en vient donc tout naturellement à se poser les questions du genre dans les qualités mêmes nécessaires à l’accomplissement de leurs nouvelles fonctions notamment dans le cadre du management. Mais cette question n’est-elle pas en elle-même le simple reflet de l’Histoire que portent les femmes ? Pendant des générations, les femmes n’ont pas appris à développer des qualités que la société ne réclamait pas d’elles. Maintenant que celles-ci se forment comme les hommes, ont des parcours et des ambitions professionnels identiques, n’est-elle pas dores et déjà obsolète? A-t-elle sa place quand on parle de qualités professionnelles ou de compétences ? Est-elle éthique ?

Bibliographie
.Battagliola Françoise (2000 réed 2004), Histoire du travail des femmes, Editions La Découverte, Paris,
.Bourdieu Pierre (1998) La domination masculine, Paris, Seuil,
.Collectif (1984) Le sexe du travail, Grenoble, PUF
.Kanter Rosabeth Moss (1977), Men and Women of the corporation, Basic Book, New York
.Kanter Rosabeth Moss (1996), Career and the wealth of nations, in Arthur M, Hall D ; & Lawrence B : Handbook of career theory, Cambridge University Press, Cambridge.
.Laufer J., Fouquet, A., (1997), « Effet de plafonnement de carrière des femmes cadres et  accès des femmes à la décision dans la sphère économique », Groupe HEC – Centre d’études de  l’emploi, Service des droits des femmes, Ministère du Travail et des affaires sociales.
.Maruani Margaret, « Travail et genre : les tribulations de la variable sexe » (2004), in sous la direction de Bard, Baudelot, Mossuuz-Lavau : Quand les femmes d’en mêlent, Editions de la Martinière, Paris

Fatigue ou épuisement ???

Mercredi 21 avril 2010

Voilà une période où nous nous plaignons tous de la fatigue. C’est l’hiver dit-on… Mais soyons  vigilant : la grande fatigue côtoie l’épuisement. De quoi s’agit-il ?

En général, l’épuisement se caractérise par trois éléments liés:

  • C’est à la fois émotionnel et physique: Les personnes qui souffrent d’épuisement ont l’impression d’être “vidées”. Il leur reste à peine l’énergie nécessaire pour mener à bien leur travail, et aucune pour faire quelque chose en dehors. Ce sentiment de vide s’accompagne de sentiments noirs et de frustrations. Elles ressentent un sentiment d’impuissance, accompagné parfois de crises de larmes, de crises d’angoisse et d’une très grande susceptibilité. Physiquement, elles éprouvent des maux d’estomac et des migraines.
  • Les personnes qui souffrent d’épuisement adoptent souvent des attitudes cyniques et asociales, que ce soit envers leurs collaborateurs qu’envers leurs proches. Elles s’isolent et ont tendance à rompre tout contact social C’est ce qu’on appelle la dépersonnalisation: les autres sont considérés comme des objets plutôt que comme des personnes.
  • L’épuisement provoque la sensation de ne plus être compétent(e). Le sujet tombe alors dans un cercle vicieux: baisse de l’estime personnelle, manque d’assurance, attitudes pessimistes, impression d’avoir des compétences diminuées.

D’ou cela vient-il ?

Historiquement, le modèle économique de notre société trouve sa rentabilité dans la capacité des collaborateurs à aller au bout de leurs limites. Les dirigeants actuels ont été «élevés » dans ce cadre et ont fait leur preuve de cette façon. Ils s’attendent à ce que leur successeur fassent de même et chaque année, chaque échelon s’attend à ce que celui qu’il manage aille encore plus loin que l’année précédente. On fait croire aux gens que leurs ressources sont illimitées.

Comme on vient de le voir, dépasser ses limites peut avoir des conséquences lourdes qui, bien évidemment, peut handicaper gravement la marche de l’entreprise. Les entreprises et leurs dirigeants doivent en prendre conscience.

Quelques idées de remèdes:

  • Pratiquer régulièrement un sport. On ne le dira jamais assez :  préférer la marche à la voiture, profiter de tous les moments assis pour pratiquer des exercices de respiration (les manuels de yoga en regorgent).
  • Surveiller son hygiène alimentaire, et notamment pour les cadres fréquentant beaucoup les restaurants, être vigilants sur ses choix et attentif à sa consommation d’alcool.
  • Ne pas céder à la facilité des excès compensateurs : par exemple, profiter de la loi anti tabac pour réduire sa consommation.
  • Savoir dire STOP pour son bien et le bien de tous. C’est-à-dire savoir gérer ses priorités et son temps et ne pas négliger son temps de sommeil.

Redonner du sens…commun!

Dimanche 10 janvier 2010

Issus du monde de l’entreprise, nous avons mis en commun nos diverses expériences que ce soit en termes de gouvernance, de communication externe ou interne, de management, de développement commercial ou de marketing.

Entrepreneurs nous-mêmes, nous sommes convaincus que l’esprit d’entreprise est indispensable aux organisations engagées dans une course dorénavant mondialisée. Cette compétition s’appuie nécessairement sur des hommes et des femmes impliqués, motivés, et performants.

Pour nous, l’esprit d’entreprise, c’est avoir la capacité d’entreprendre et d’innover au quotidien, sur le fond comme sur la forme, afin d’obtenir des résultats qualitatifs, quantitatifs, humains et techniques.

Cet esprit d’entreprise constitue le fil directeur de nos interventions. C’est cet esprit d’entreprise qui fera sortir les entreprises de la crise: crise financière certes, mais aussi crise de l’engagement, de la fidélité, de la responsabilité.

Il s’agit aussi de redonner du sens au travail et de la valeur afin que les femmes et les hommes qui constituent les organisations retrouvent le plaisir de travailler. C’est un effort que les organisations doivent faire: donner du sens à tous les actes de l’entreprise, à tous les moments, travailler la vision de l’entreprise, ses projets à long terme, définir des objectifs clairs, lisibles et adaptables par tous, retrouver le sens du collectif, du “bien faire” ensemble dans la même direction. Le B.A. BA direz-vous ? Eh bien oui, en grandissant, certains grands groupes ont probablement perdu un peu de ce qu’on pourrait appeler du bon sens commun ! Mais peut-être que ce n’est pas le bon sens qui manque le plus mais l’idée d’en avoir un “commun”… non ?